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ville de vanves - Page 1170

  • VANVES REND HOMMAGE A MARGUERITE DURAS, UNE JEUNE ECRIVAINE EN DEVENIR LORS DE SON SEJOUR VANVEEN

    Les Journées Européennes du patrimoine ont été inauguré dés Vendredi après-midi, entre deux averses, avec l’inauguration d’une plaque commémorative en hommage à Marguerite Duras, apposée sur le mur d’entrée de l’immeuble 3 F Immobilier au 16 avenue Victor Hugo ( Bernard Roche, Isabelle Debré,vice président du Sénat, Pascal Braban, directeur départemental Immobliére3 F du 92 et Bernard Gauducheau, maire sur la photo lors du dévoilement de la plaque). « La ville réfléchissait à rendre hommage à ce grand nom de la littérature, à l’occasion de son passage à Vanves » a  indiqué le maire en attribuant le mérite de cette initiative à une jeune étudiante en Hypokagne à Michelet qui en avait émis l’idée, après  avoir découvert son œuvre en se rendant compte que « Marguerite Duras a vécut à Vanves. Son journal m’a mis sur la piste pour retracer son parcours » a-t-elle expliqué. Selon le discours du maire, les témoignages de cette étudiante, de la présidente de l’association des amis de Marguerite Duras et de son biographe Jean Valier, elle a vécue dans cet immeuble entre 1931 et 1933, entrecoupée par un retour en Indochine où elle est née et y a vécut. Au premier séjour, elle passait le bac, au second, elle était étudiante à Paris.

    Elle a vécut dans un appartement lumineux car cette résidence sociale de style art déco est situé plein sud avec une superbe vue jusqu’au terrasse de Meudon. Un superbe geste architecturale selon le représentant d’Immobiliére 3 F. Son appartement se trouvait au 7éme étage, selon ce dernier et le maire, ce qui serait impossible selon le gardien actuel, car il n’y avait que des chambres de bonnes. Peu importe car à entendre ses spécialistes de cette grande écrivaine, elle avait quelque enjolivée sa vie passée : « Elle a fait croire qu’elle venait d’un milieu modeste. Mais avec cet appartement, sa mère avait trouvé un endroit digne, une sorte d’HLM de luxe où elles se sont installés avec une cuisinière indochinoise ». Dans son premier roman « les impudents », qu’elle aurait écris à Vanves,   elle parle de ces nuages qu’elle voit de l’appartement.  « Un livre crisalyne qui lui ouvre les portes de l’écriture. Elle était, à cette époque, un écrivain en devenir. Et  ce qu’elle découvre de cet immeuble, la marque » ajoute son biographe : « La mémoire est,  pour moi, répandue dans tous les lieux disait elle ».  

  • REFUGIES : VANVES A CREE UNE CELLULE D’ACCUEIL

    La première réunion de la cellule d'accueil vanvéenne  présidée par le Maire de Vanves Bernard Gauducheau s’est tenue Lundi dernier comme il l’a annoncé dans un communiqué, entre les réunions  avec le ministre de l’intérieur Samedi dernier  et avec le préfet des Hauts de Seine hier  après midi qui considérait que cette « réunion est le symbole de la mobilisation des élus. Maurice Cazeneuve avait d’ailleurs indiqué  que les préfets de départements font remonter les possibilités d’accueil, visitent les lieux, s’assurent de leur salubrité » et « doivent apporter des réponses aux maires » qui « se sont tous engagés » dans les Hauts de Seine comme à Vanves. « Tout  le monde se mobilise et prend conscience que tout se construit actuellement avec une part d’imprévisible, car tout ne peut pas être prévue,  ses réfugiés arrivant de zones en guerre » expliquait hier Yann Jounot, préfet des Hauts de Seine

    La plupart des communes ont créé une  cellule d'accueil comme à Vanves qui réunit l’ensemble des acteurs concernés par la prise en charge globale des réfugiés pouvant arriver à Vanves. « Elus, responsables de services administratifs et d’associations auront pour mission de mettre en place les conditions d’accueil des migrants tant en matière d’hébergement que d’accompagnement social (santé, apprentissage de la langue, aides financières, écoles, emploi…) et de coordonner toutes les initiatives publiques ou privées » indique Bernard Gauducheau dans ce communiqué en ajoutant que « la municipalité a également décidé la mise à disposition immédiate des autorités de l’Etat, d’un logement d’urgence pouvant accueillir une famille de 8 personnes. Celui-ci est dès à présent aménagé pour permettre l’hébergement des réfugiés ».

    Occasion de rappeler  que « la Ville de Vanves est soucieuse d’agir concrètement pour prendre sa part dans la mise en place du plan d’aide aux réfugiés décidé  par le gouvernement. Attachée aux valeurs de solidarité et d’entraide et fidèle à la tradition d’accueil de la France, elle entend mobiliser toutes les ressources et les énergies pour remplir, dans la mesure de ses moyens,  ce qu’elle considère comme un devoir d’humanité ». Elle le fait avec ses moyens limités par rapport à des villes comme Boulogne qui va mettre à disposition un ex-foyer de la Poste, Villeneuve La Garenne une cité de l’enfance après remise en  état… 500 places pourraient être ainsi disponibles dans le département grâce aux communes, sachant qu’une grande partie de l’accompagnement des familles se fera à travers les associations. Et la Croix Rouge dans les Hauts de Seine est fortement mobilisée

     

    Evidemment dans son communiqué, le maire de Vanves a indiqué que, « face à l’arrivée massive de migrants en France, l’accueil doit être organisé, en liaison avec toutes les entités publiques concernées, par l’Etat lequel doit être conscient des difficultés financières majeures des collectivités aujourd’hui. En tout état de cause, l’efficacité de la mobilisation des élus locaux pour accueillir dignement et de façon pérenne les réfugiés, dépendra des crédits alloués aux commune par le gouvernement. Face à ce défi auquel est confrontée la France, les collectivités ne peuvent agir seules. Elles doivent pouvoir compter sur le soutien financier de l’Etat ».

    Depuis, samedi, il doit être rassuré à plus d’un titre : Tout d’abord, l’Etat a prévu de verser 1000 € par logement aux communes qui en mettront à disposition de l’Etat. Ensuite  Le préfet des Hauts de Seine comme celui de la Région  ont précisé « qu’il n’y aura aucune concurrence entre les réfugiés et les bénéficiaires de l’hébergement d’urgence ». Enfin  que « le rôle de la préfecture est d’être en charge de l’accueil des migrants , de les garder dans ces centres d’orientations, avant de partir ailleurs sur le territoire,   tant qu’ils ne sont pas en mesure d’aller ailleurs,de trouver un logement et retrouver une vraie vie.  »

  • SERVICE MINIMUM A VANVES POUR DEFENDRE L’AVENIR D’UN PATRIMOINE REPUBLICAIN EN JEU

    Pour la journée d’action nationale « J’aime ma commune » impulsée par l’Association des maires de France (AMF),regroupant les collectivités de tous bords politiques, afin de sensibiliser les citoyens sur les conséquences de la baisse des dotations de l'Etat et la réforme territoriale pour les collectivités locales, Vanves fera le service minimum. C'est-à-dire que le maire invite sur son blog et le site internet de la ville à signer « l’Appel du 19 septembre pour les communes de France » sur le site www.change.org. Pas de « mairie morte »comme au Plessis Robinson, ni d’élus qui iront au devant des vanvéens comme dans beaucoup de communes des Hauts de Seine, sur les marchés ou en se tenant devant le parvis de la mairie entre 10H et 12H. Le maire sera à l’université d’été de UDI Ile de france  à Issy les Moulineaux au  parc de l’Ile Saint Germain  qu’il devrait ouvrir avec André Santini. Elle aura pour théme bien sûr les élections régionales avec une intervention de Chantal Jouanno, et elle donnera l’occasion aux élus UDI franciliens de lancer un appel dans le cadre de cette journée nationale de protestation.  

    « Le 19 Septembre, tous les Français doivent faire « cause commune » car c’est leur vie quotidienne, c’est la qualité du vivre ensemble et l’avenir d’un patrimoine républicain qui sont en jeu » explique t-on à l’AMF qui mène ainsi une action inédite face à une situation inédite comme l’explique François Baroin son président, « car l’argent que l’Etat doit aux collectivités locales est dans des proportions dramatiques. Les conséquences vont être de plusieurs ordres : Soit une altération en profondeur de la qualité des services publics pour ne pas dire leurs fermetures, soit un effacement puissant du transfert des subventions que les collectivités locales donnent aux associations, soit une hausse importante de la fiscalité locale, soit un effondrement de l’investissement public dans les deux années qui viennent. On estime à -25% et  même -30% d’investissements publics dont 70% sont portés par les collectivités locales. Moins 10% d‘investissement, c‘est 0,2 points de croissance »

    Pour les responsables de l’AMF, il ne s’agit pas d’être contre le gouvernement – « on n’en est plus là et c’est contre productif » -  mais de faire de la pédagogie  en allant au devant de leurs administrés pour  « leur expliquer que ce qui est en train de se passer, va les concerner dans leur vie quotidienne, dans les services dont ils bénéficient aujourd’hui. Les conséquences seront différentes d’une collectivité à l’autre, en fonction de la décision des élus qui ne seront pas les mêmes partout, car chacun a son autonomie. Certains maires vont décider d’augmenter les tarifs ou les impôts, d’autres de baisser les investissements,  de fermer ou de diminuer les heures d’ouverture de tel ou tel équipement » indique Philippe Laurent (UDI) secrétaire général de l’AMF et maire de Sceaux (92). « Nous cherchons à susciter la réflexion  sur ce qu’on nous impose, ce qu’en sont les conséquences, et que nos administrés interpellent le pouvoir central. Que ce soit ce gouvernement là ou un autre, à mon avis cela aurait été la même chose, car c’est un vrai sujet de débat de société : quel niveau de services publics veut on ? Quel niveau de budgétisation des risques sociaux veut on ? Est-ce que l’on veut continuer avec notre système français ? »

     

    L’idée de l’AMF est d’amorcer le débat en le mettant dans les mains des habitants, car les responsanbles de l’AMF sont conscient que « cela ne changera rien pour le gouvernement, le PLF 2016 ne sera pas modifié, on n’obtiendra pas la révision des dotations etc… Mais on veut amorcer ce débat sur le service public communal, conscientiser les habitants, afin que ce débat ne reste pas tout simplement l’objet d’articles assassins sur la gestion publique des collectivités locales, dans la presse, de rapports assassins d’instituts (Montaigne, IFAP…) et s’objectivise avec des considérations allant au-delà des anathèmes. On n ‘y arrivera pas d’un seul coup, mais nous avons une deuxième étape avec le congrès des Maires en Novembre prochain »